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Publié : 21 mars 2022

Conférence "LA FRANCOPHONIE DE L’AVENIR" dans le cadre de la Journée Internationale de la FRANCOPHONIE 2022".

Conférence "LA FRANCOPHONIE DE L’AVENIR" dans le cadre de la Journée Internationale de la FRANCOPHONIE 2022" au BURKINA FASO.

Le Cercle des Solidarités Francophones (CSF) marque la Journée Internationale de la Francophonie (JIF) par une conférence publique sur le thème 2022 "Francophonie de l’avenir" en partenariat avec la Jeune Chambre Internationale (JCI) du Burkina Faso, en présence de son président National 2022, Howard Seydou BELEM.

Ont été invités des étudiants des universités et grandes écoles de Ouagadougou.

Les locaux : ABMAQ (Association Burkinabè pour le Management de la Qualité) à Ouagadougou.

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Quelques images de la conférence de ce soir Dimanche 20 MARS 2022, avec le communicateur Dr Ousséni SORÉ au milieu, le Président National de la JCI Burkina Faso à sa gauche et moi (Rodolphe) à sa droite. Ci-dessous, une photo de famille avec des membres du bureau exécutif des 2 JCI locales (Jeune Chambre Internationale de OUAGA Mètba et Golden ) associées à l’organisation ainsi que le Dr NEBIE collègue professeur de lettres à l’université de Ouagadougou. Très belle conférence qui a finalement été plus longue de 15h30 à 18h30, afin de répondre aux questions des participants, puis suivie d’une collation.

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Quelques propos de la conférence : (1) l’avenir de la Francophonie (institution) et de la francophonie réside dans le partenariat linguistique gagnant-gagnant (2) selon la méthode d’évaluation par le Seuil minimal individuel de compétences -SMIC- peu de burkinabè sont des locuteurs du français par contre les statistiques de l’OIF situent cet état à au moins 25%. Plus de 90% parlent les 3 principales langues premières ou maternelles (mooré, dioula, fulfuldé). Donc le développement du Burkina Faso ne peut se faire sans tenir compte de cette réalité. (3) témoignage d’un participant : de la cohorte de mes promotionnaires du CP1 je suis le seul à parvenir à l’université (4) autre témoignage : quand je fais l’effort d’aider les enfants à parler leur langue première ou maternelle, c’est mon épouse qui trouve que cela n’est pas normal pour un universitaire Professeur de lettres (5) des commerçants du marché sont devenus des locuteurs de français à force d’échanger des propos avec leurs clients francophones. Donc l’école classique n’est pas le seul moyen d’apprentissage de la langue (6) le français est une arme pour réussir. Exemple dans un processus de recrutement, le jury sera plus attentif aux fautes d’orthographe, de grammaire et d’expression orale qu’à la compétence technique intrinsèque du candidat (7) Le français est dynamique, il y’a des mots qui naissent et d’autres disparaissent. Si la langue sert à COMMUNIQUER, il faut donc accepter ces évolutions, bien qu’elles nous éloignent du français académique. C’est ainsi qu’il y a désormais un français dit du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Québec… (8) le dioula est la principale langue en Afrique de l’Ouest mais le spécialiste du dioula n’est pas un africain mais un européen. Il est à craindre que bientôt, les maliens, les ivoiriens, burkinabè… recourent à des européens pour apprendre à lire et écrire dans leur propre langue maternelle/première …

Contact : K. Rodolphe. S. DJIGUIMDE, représentant du CSF au Burkina Faso.

mèl : djiguimde@gmail.com - Mobile : (00226) 70051155