Les 250 écoliers présents le mardi 20 Mai 2014, des 3 écoles publiques de Wonyomé à Lomé, rassemblés, chantaient avec conviction l’hymne de leur pays, le TOGO, accompagnés par deux tambours, qui leur donnaient la cadence entraînante.
« Salut, Salut à l’Univers entier, Unissons nos efforts sur l’immense chantier, D’où naîtra toute nouvelle, La Grande Humanité, Partout au lieu de la misère, apportons la félicité. Chassons du monde la haine rebelle, Finis l’esclavage et la Captivité, A l’étoile de la liberté, Renouons la solidarité, Des Nations dans la fraternité. »
Ils nous remercient du don d’une vingtaine de dictionnaires et de grammaires collectés dans une école de Laon, la Providence. Don minime pour un groupe scolaire de plus de 1520 enfants Loméens, sans bibliothèque, ni électricité. Un forage récent donne maintenant de l’eau.
Les enfants rentrent le midi dans leur famille pour le repas. Trois directeurs et les maîtres dévoués encadrent tous ces jeunes qui devant nous donnent l’image de l’avenir du TOGO et surtout de la francophonie, avec cet accent inimitable.
Le directeur régional de l’OIF, Tharcisse URAYENEZA nous a indiqué la veille qu’il avait pu faire venir plus de 6500 ouvrages offerts par l’Association Francophonie des anciens combattants et descendants (FACED) en France et avec le concours d’une OING danoise Borne Fonden ayant en charge d’en distribuer une partie.
21 ouvrages pour 1500 élèves, soit 1,4% des besoins. Le bonheur d’avoir collecté ces ouvrages, que notre ami Yacoub, correspondant du CSF au Togo, ait trouvé dans son quartier ceux qui pouvaient en avoir besoin, qu’une chaîne de solidarité improbable mais efficace se soit déroulée, ne pouvait céder le pas à l’autosatisfaction.
En échange une vingtaine de dessins revenus à Laon, un don en témoignage de demain et de ce que nous voudrons en faire ensemble.
Merci à ceux qui ont formé cette chaîne, ceux qui ont collecté, parents d’élèves, directeurs d’établissement, ceux qui ont aidé au transport la JCE de LAON, notre ami Yacoub et à ces enfants un peu moins anonymes par leurs dessins, aujourd’hui.
Il y a encore beaucoup d’écoles avec beaucoup de jeunes francophones qui ont besoin de beaucoup-beaucoup de solidarité. Osons.
Dominique CAILLET, Sénateur JCI # 58396
Correspondant CSF Picardie
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