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Publié : 18 juin 2015

Invitation au Déjeuner-débat de la Francophonie le samedi 27 Juin 2015

Nous vous convions au prochain Rendez-vous le samedi 27 juin pour assister à notre Déjeuner-conférence sur le thème "Retour aux sources de l’alphabet et de la francophonie : des racines de la Phénicie à l’intime de chaque lettre et à l’âme humaine !" animée par Madame Regina Sneifer, auteure du livre Benta`el Fille de l’alphabet.

« J’ai la grande chance d’être née sur les mêmes terres que l’alphabet phénicien. Un jour, en éprouvant cette profonde douleur qu’on peut avoir lorsqu’on quitte ceux que l’on aime, je suis partie à la rencontre de cet alphabet comme on cherche un repère rassurant dans un désert.

Lettre après lettre, j’ai suivi son chemin tracé sans repos depuis plus de 3 000 ans et enfoui dans ma mémoire. Mon long séjour en Éthiopie m’a profondément inspirée. Ces 22 lettres m’ont accompagnée pendant plusieurs mois d’écriture. Chaque lettre raconte une histoire. Chaque mot devient un monde. Des mots qui se transforment dans une alchimie de l’existence. Ces lettres étaient présentes en moi. C’est peut-être un peu moi. Elles portent dans leurs mouvements mon histoire, l’histoire de l’homme ! C’est ainsi que Benta`el est née. »

Régina Sneifer propose ici un conte humaniste plongeant ses racines phéniciennes dans une connaissance poétique et intime de la lettre et de l’âme humaine. L’ouvrage est illustré d’une conception originale des lettres phéniciennes de Jean-Maxime Brais et accompagné d’une postface du linguiste Christian Touratier.

Lieu : restaurant Le bis repetita à Paris.

Coût : 35 euros

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Regina Sneifer est un écrivain née au Liban en 1962.

En 1980, au cœur de la guerre du Liban (1975–1990), cette jeune maronite de 17 ans, rejoint les rangs des Forces libanaises de 1979 à 1986 avant d’en dénoncer les méthodes. Elle quitte le Liban pour vivre en France en 1987.

Après avoir suivi des études de journalisme au Liban, elle obtient à Paris son diplôme de géopolitique et publie en 1994 son premier livre Guerres maronites édité chez L’Harmattan.

En 2006, elle livre le récit de ses années de militante dans un livre intitulé J’ai déposé les armes, une femme dans la guerre du Liban, éditions de l’Atelier, préface de Joseph Maïla. Un livre traduit en arabe et édité par les éditions Al-Farabi en juillet 2008 et préfacé par Georges Corm.